OBAMA ET LE GOUVERNENT SACHS
Début 2009, fraichement élu président des Etats-Unis, Barack Obama convoque les 13 plus grosses banques du pays, dont sans aucun doute le PDG de GS. Lors de cette réunion le président va les mettre en garde « Le Peuple n’est pas content, ils veulent que des têtes tombent ». De plus les banques ne survivent actuellement que grâce à l’argent injecté par le Gouvernement. En échange de cette aide, Obama demande à être soutenu pour les réformes à venir. Aucune tête ne tomba ce jour-là...
Pourquoi n’y a-t-il pas eu de sanction prise par le gouvernement ?
La réponse se trouve sans doute dans l’explication qui suit. Pour la campagne d’Obama en 2008, les employés de GS ont fait don d’1 millions de dollars. En revanche en 2012, il n’a plus qu’été que de 136 000 dollars pour Obama alors que son adversaire Romney à lui reçut 900 000 dollars. GS se justifie en reprochant à Obama de ne pas les avoir consultés pour les réformes financières.
Pourquoi ce retournement de situation envers le président Obama ?
Janvier 2009, malgré la démission Henry Paulson, le nouveau secrétaire au trésor n’est autre que Tim Geithner, qui choisit pour le seconder, Mark Patterson, qui n’est d’autre qu’un avocat d’affaire qui a exercé chez Goldman Sachs en tant que lobbyste. Celui qui prend la succession de Tim Geithner aussi sein de la FED, n’est autre que qu’un ancien de la maison Goldman Sachs à savoir William Dudley. Et malgré la création d’une nouvelle agence de protection financière : Consumer Financial Protection Agency, les banques ne semblent pas s’en soucier. Bilan 6 mois plus tard, les Banques reprennent leurs habitudes : salaires et primes mirobolants. Et Tim Geithner est plus présent dans les murs de wall street que de celui du parlement, ce qui n’est pas du goût de Barack Obama.
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